Lundi 30 juillet
Ce matin, l’objectif est de partir tôt afin d’éviter les touristes venus? en nombre par des péniches hôtel/restaurant. A 9h05, nous nous présentons devant l’écluse dite « souffre douleur ».
Feu rouge. Les éclusiers, car sur le canal de Briare, les écluses ne sont pas toutes automatiques, viennent à notre secours rapidement vers 9h20. Entre temps, nous avions croisé une cycliste qui, dans un pur style téléphone arabe, avait prévenu l’éclusier en parlant d’un bateau paniqué???!!! Bon, pour rigoler et faire signe, nous avions utilisé notre petite corne de brume manuelle… et nous nous étions amarré le long du canal… si TF1 titre ce soir sur la panique sur le canal de Briare avec un bébé perdu… nous saurons que la cycliste avait un peu brodé!
Les écluses ne sont pas du même système que celles de la Seine ou du canal du midi. A l’arrivée, des cellules photo nous captent et lance la préparation de l’écluse. Le niveau de l’eau est ajusté, puis les portes s’ouvrent. Nous pouvons alors rentrer à l’intérieur, et là encore, des cellules vérifient que nous sommes bien rentrés. De toutes les manières, tout en restant dans le bateau, il faut encore actionner une perche qui se situe le long de l’écluse à coté d’un bollard. Ainsi, nous lançons la dernière séquence qui consiste à fermer les portes puis remplir l’écluse, puis ouvrir le coté opposé. Bref, ça fonctionne bien!
Lily a laissé des traces de son passage dans les 4 premières écluses du matin…
Le midi, nous avons pu nous arreter dans un lieu très sympa, église, boulangerie, eau et électricité, parc de jeux ombragé…
Le soir, nous avons trouvé une place juste devant une écluse, et proche du bief le plus haut après les 7 écluses de Rogny (un remake de Bézier).
Des mariés fêtaient leur union sur une péniche proche, et Lily faisait de la résistance pour aller dormir… J’en profite pour aller nager dans ce lieu un peu magique!